Rappels mathématiques: notion d'analyse vectorielle
Notion de champ
Un champ est une application de Rn⟶Rn telle que à tout point de l'espace de dimension m on associe u vecteur de dimension n.
Exemple de champs classiques:
- Champ scalaire: potentiel, densité
- Champ vectoriel: pesanteur, vitesse champ électrique, champ magnétique
Opération d'analyse vectorielle
Ces opérations ne sont définies qu'en dimension 3
Le gradient
Soit Þ un champ scalaire de R3⟶R, le gradient est une application de l'espace des champs scalaires vers l'espace des champs scalaires vers l'espace des champs vectoriels.
Divergence
Dans cette relation V est un volume fermé et S la surface qui entoure le volume. On peut remarquer que la divergence n'est rien d'autre qu'un sortant d'un volume infinitésimal.
Le champ rotationnel
Le champ rotationnel est une application de l'ensemble des champs vectoriels vers lui-même.
La définition du rotationnel se fait composant par composant c'est-à-dire dans une direction donnée. Si cette direction est le vecteur orienté normal sur A la surface S orientée est donnée par cette relation:
Le rotationnel n'est rien d'autre que la circulation au tour d'une courbe fermée sur un point.
Le Laplacien scalaire
Le Laplacien scalaire est une application de l'ensemble des champs scalaires vers lui-même. Si V est un potentiel, le Laplacien de V se note:
Le Laplacien vectoriel
Le Laplacien vectoriel est une application de l'ensemble des champs vectoriels vers lui-même. Si A est un champ vectoriel:
Expression des opérateurs vectoriels en cartésien
Notion de facteur d'échelle
Dans un référentiel totalement orthogonal, la variation iieme composante dqi engendre dans l'espace un déplacement élémentaire dMi=hidqi; le scalaire hi s'appelle facteur d'échelle associé qi. On en déduit les expressions généralisées suivantes quelques soit le référentiel.
Propriétés remarquables
Les équations de Maxwell
Maxwell a élaboré la remarquable théorie électromagnétique de la lumière, ouvrant ainsi la voie sans le savoir aux futures découvertes d'Einstein. En 1873 il a énoncé les équations résumant l'ensemble des phénomènes électromagnétique connes sur le nom d'équation de Maxwell.
Première équation
Appelons B l'induction magnétique à travers un circuit c et dS un élément infinitésimal orienté de la surface S. Le flux magnétique à travers ds est:
D'après la loi de l'induction toute variation de flux de l'induction B à travers un circuit entraine l'existence d'un champ électrique E qui mobilise les électrons d'où la première loi reliant E à B:
Deuxième équation
Un courant électrique d'intensité I et de densité J engendre un champ d'induction magnétique
Troisième équation
La présence d'une charge Q dans l'espace entraine la création d'un champ électrique. Le théorème de GAUSS nous dit que le flux sortant d'une surface fermée est égal à la charge intérieure.
qui n'est rien d'autre que la mesure de la divergence.
Si Þ: charge volumique
Quatrième équation
Dans un volume donné les lignes de champ magnétiques se referment toujours, la différence entre tout ce qui sort et qui entre dans le volume est toujours nulle.
Quelques exercices
Exercice1
Un barreau cylindrique de rayon a de très grande longueur est aimanté uniformément et perpendiculaire à son axe OZ.
Exercice2
Une sphère homogène de rayon a possède une alimentation uniforme M=MUz, l'origine des coordonnées est choisie au centre de la sphère et on utilise les coordonnées sphériques (r,o,φ).
On se propose de calculer en tout point intérieur et extérieur le potentiel vectoriel A et 'induction magnétique B.